Lectures de « Behar »

Les lois du Jubilé

1– Richone. Cohen Lévitique 25,1-13
Installé dans son pays, Israël devra respecter le repos de la terre tous les sept ans. Pendant six ans on pourra ensemencer et recueillir les récoltes mais la septième année, sera le repos pour l’Eternel, on n’entreprendra aucun travail des champs.
On comptera sept semaines d’années et la cinquantième sera déclarée « Jubilé » au son du Chofar. Chacun reviendra dans sa famille et chacun retrouvera son héritage.

2—Chéni. Lévi Lev 25,14-18
Toutes les transactions se feront en tenant compte de l’approche du Jubilé. Tout achat se fera en comptant les années depuis le jubilé; et toute vente prendra en compte les années de rapport.
Interdiction de se léser l’un l’autre, ordre de l’Eternel »

3—Chelichi Lev 25, 19-24
Et lorsque vous direz : que mangerons-nous dans la septième année, puisque nous n’ensemencerons pas et nous ne recueillerons pas nos récoltes ! L’Eternel ordonnera sa bénédiction dans la sixième année et la récolte suffira pour trois ans, la sixième, la septième et la huitième.
La terre ne sera pas vendue à perpétuité car elle appartient à l’Eternel et nous n’y sommes que des locataires.

4—Rvi’i Lev 25, 25-28
Si un homme devient pauvre au point de vendre une partie de ses biens pour vivre, un proche parent devra racheter cette vente. S’il n’a pas de proche parent et qu’il se procure assez d’argent pour racheter son bien, il tiendra compte du nombre d’années qui le séparent du jubilé. S’il ne peut pas le racheter, il devra attendre le jubilé pour rentrer dans ses biens.

5—Hamichi Lev 25,29-38
Une maison d’habitation située dans une ville entourée de murailles peut être rachetée avant la fin de la première année par son premier propriétaire, sinon elle appartiendra définitivement à l’acheteur et à sa descendance. Mais si la ville est ouverte, la vente sera limitée au Jubilé. Il en de même dans les quarante-huit villes appartenant aux Lévites, la vente est limitée au jubilé, car l’héritage des Lévites, leur appartient à perpétuité.
Si un homme tombe dans la pauvreté, on a le devoir de le soutenir, qu’il soit un frère ou un étranger habitant le pays. Il est interdit de lui prêter de l’argent avec intérêt.

6—Chichi Lev 25,39-46
Si un homme s’appauvrit au point de se vendre pour vivre, il ne faut pas lui imposer le service d’un esclave mais le considérer comme un salarié et il vivra avec toi jusqu’au Jubilé, date à laquelle il sera libéré, lui et sa famille. Tel n’est pas le traitement des esclaves issus des nations, qui seront détenus définitivement comme héritage.

7—Chvi’i Lev 25,47-55 –26,1-2
Si l’un des frères israélites est vendu à un étranger, il est du devoir d’un proche parent de le racheter en tenant compte pour son rachat, des années qui le séparent du Jubilé. S’il n’a pas de proche parent, il restera chez son maître jusqu’au jubilé.

Maftir Lev 25,55-26,1-2
Interdiction de fabriquer des idoles ou de dresser des sculptures pour se prosterner devant elles. On observera les sabbats de l’Eternel , et on révérera Son sanctuaire..

Haftara Jérémie 32, 6,27
Alors que Jérusalem est assiegée par las Babyloniens et que le Prophète Jérémie se trouve en prison, l’Eternel s’adresse à lui :
« Voici que ‘Hanameel, fils de Schaloume, ton oncle, va venir vers toi pour te dire : Achète pour toi mon champ qui est à Ananoth, car à toi est le droit de rachat pour l’acheter. » Jérémie obéit et inscrit la transaction dans un acte, signé par lui et par des témoins. Puis il ordonne à Barouch, en leur présence, de mettre les actes dans un vase de terre, afin qu’ils se conservent longtemps. Puis s’adressant à l’Eternel, après L’avoir loué pour les signes et les prodiges en faveur d’Israël, Jérémie exprime ses doutes sur l’opportunité d’un tel achat alors que la ville est livrée dans la main des Casdime, qui combattent contre elle par le glaive, par la famine et la peste. L’Eternel lui répond d’une manière lapidaire « Vois, je suis Adonaï, Dieu de toute chair, est-ce que à Moi aucune chose serait impossible ? », sous entendu que la situation présente n’est pas définitive et qu’il ne faut jamais désespérer de le Guéoula, de la Rédemption.

Voir aussi
Le droit de rachat
Parachat Behar, par le Rabbin Michaël Azoulay

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