La Guéniza

Ne pas détruire le Nom de Dieu.

Au début de la parasha Ré’eh, il est question du devoir qui incombe au peuple hébreu de détruire toutes les idoles cananéennes, mais de ne pas agir de la sorte relativement à Dieu.

Deutéronome 12, 3-5
Vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs statues, vous brûlerez au feu leurs idoles, vous abattrez les images taillées de leurs dieux, et vous ferez disparaître leurs noms de ces lieux-là. Vous n’agirez pas ainsi à l’égard de YHWH, votre Dieu. Mais vous le chercherez à Sa demeure, et vous irez au Lieu que YHWH, votre Dieu, choisira parmi toutes vos tribus pour y placer Son nom.

Ce passage fonde la législation de la Guéniza (littéralement « enfouissement »), qui consiste à enterrer dignement tous les textes et objets qui comportent le nom de Dieu. Les livres de prières usagés, les calendriers hébraïques qui contiennent le Kadich ou certaines bénédictions avec le nom de Dieu, les parchemins de mezouzoth ou de téfilin déclarés non Cachère après examen par une personne qualifiée, sont autant d’exemples de supports textuels qui requièrent la Guéniza. Mais sont également concernés par cette obligation les Tachmiché kedoucha, c’est-à-dire les objets qui contiennent ces textes, tels que, par exemple, les boîtiers des Téfilin ou les écrins de Mezouzoth.

Rabbin Michaël Azoulay

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