Pourquoi traduire les textes fondateurs de la tradition juive ?

Si le dialogue inter-religieux a un sens, il faudrait pouvoir définir avec précision ce qu’est le Judaïsme ou la pensée juive. Et celle-ci ne peut se définir que par un corpus de textes.  Dès que l’on cherche à savoir où s’informer plus avant sur cette « pensée juive » on est renvoyé à des textes en général non traduits: Talmud, Midrash, littérature rabbinique, etc…

A la limite, cette situation n’est pas trop pénalisante pour cette infime partie des Juifs qui connaissent bien l’hébreu (biblique, mishnique, rabbinique sans oublier l’araméen). Cette situation est bien plus génante pour les non-juifs, qui ne connaissent pas l’hébreu. Il est d’autant plus facile ensuite de déplorer les éventuelles « erreurs de compréhensions » de nos compatriotes et co-dialoguistes chrétiens que les textes de référence n’existent pas en français.

Certains éditeurs ont débuté un travail de traduction mais se sont rapidement arrété faute de moyens. Cela est normal : il s’agit là d’une œuvre à l’échelle d’une génération au moins. Et cela concerne l’ensemble de la francophonie.

Remédier à cette situation :

C’est donner au Judaïsme un socle solide dans le dialogue inter-religieux

C’est permettre un renouveau des Etudes Juives initié par Wajda et d’autres.

C’est permettre aux Juifs de mieux connaître les origines de leur religion

C’est enfin permettre aux Chrétiens et aux Musulmans de mieux connaître le Judaïsme mais aussi les origines de leur propre religion.

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