Si je t’oublie, Jérusalem…

En hommage aux élèves de la Yeshiva Merkaz Harav, Yohai Livshitz, 18 ans, Yonatan Yitzhak Eldar, 16 ans, Yonadav Haim Hirschfeld, 19 ans, Neria Cohen, 15 ans, Segev Peniel Avihail, 15 ans, Avraham David Moses, 16 ans, Roe Roth, 18 ans, Maharta Taruno, 26 ans – que leur mémoire soit bénédiction – assassinés hier soir à Jérusalem, nous réciterons le Psaume 137 :

1 Auprès des fleuves de Babylone, là nous nous sommes assis, et nous avons pleuré quand nous nous sommes souvenus de Sion.
2 Aux saules qui étaient au milieu d’elle nous avons suspendu nos harpes.
3 Car là, ceux qui nous avaient emmenés captifs nous demandaient des cantiques, et ceux qui nous faisaient gémir, de la joie: Chantez-nous un des cantiques de Sion.
4 Comment chanterions-nous un cantique de l’Eternel sur un sol étranger?
5 Si je t’oublie, ô Jérusalem, que ma droite s’oublie!
6 Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens de toi, si je n’élève Jérusalem au-dessus de la première de mes joies!
7 Eternel! souviens-toi des fils d’Edom, qui, dans la journée de Jérusalem, disaient: Rasez, rasez jusqu’à ses fondements!
8 Fille de Babylone, qui vas être détruite, bienheureux qui te rendra la pareille de ce que tu nous as fait!
9 Bienheureux qui saisira tes petits enfants, et les écrasera contre le roc!

Ceci est la traduction « Darby ». On peut lire sur Judéopédia les traductions « Segond » et « Samuel Cahen », la traduction Chouraqui ici, et sur Lexilogos d’autres traductions.
On remarquera en particulier que le verbe du premier verset יָשַׁבְנוּ, YSBNW, Yachavenou, de la même racine que « Yeshiva » et « Yishouv« , est traduit par les uns « nous étions assis », par les autres « nous habitions », conjugués de diverses manières.

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