La lumière des nations

« Que la lumière soit ! » De quelle lumière s’agit-il ?

La parascha Bereshit s’ouvre par un coup de cymbales :
יֹּאמֶר אֱלֹהִים יְהִי אוֹר וַיְהִי־אוֹר
YWMR ALHYM YHY AWR WYHY-AWR
Yomère Elohim Yehi ‘Or VaYehi-‘Or
Et Dieu dit: Que la lumière soit. Et la lumière fut. (Genèse 1, 3)

La lumière physique, celle des « luminaires » (מְאוֹרֹת, MAWRT, Me’Orot’), sera créée au Quatrième Jour. Ici, il s’agit plutôt de discernement, créé ipso facto, exactement par le « dire » divin lui-même. La consultation de la Haftarah correspondante … éclaire la question.

Isaïe 42, 6 :
Moi, Adonaï, je t’ai appelé à la justice, je saisis ta main, je te forme, je t’ai donné pour alliance au peuple, pour lumière aux nations (לְאוֹר גּוֹיִם, LAWR GWYM, Le’Or Goyim).

Le « serviteur » auquel Adonaï s’adresse ici, par l’intermédiaire du Prophète, est, selon les commentateurs, Israël ou le Messie. Mais ne serait-ce pas tout bonnement le simple fidèle, dès lors qu’il est lecteur et porteur de la Torah ?

Tout homme, tout Adam, n’est pas spontanément éclairé et porteur de lumière. Il le devient par l’écoute et la diffusion de la Loi. Il ne s’agit pas de convertir, mais de présenter et de faire comprendre la Torah aux nations. C’est à quoi s’efforce Judéopédia, entre mille … .

Voir aussi « Y voir clair »

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