Une présence oubliée

Sous le titre « Les juifs en France, une présence oubliée« , LE MONDE a publié le 16 janvier 2010 (édition du 17-18, p. 16) un article de Laurence Sigal-Klagsbald, directrice du « Musée d’Art et d’histoire du judaïsme« , et Paul Salmona, directeur du Développement culturel à l' »Institut national des recherches archéologiques préventives« .

Cet article contient le passage suivant : « On recense ainsi, dans des centaines de communes, des « rues aux juifs », « de la juiverie » ou « de la synagogue », mais aussi des chemins, pas, prés, champs, herbages « aux juifs » ou « aux juives », remontant à l’époque médiévale. Sur notre territoire, ces communautés, qui purent compter jusqu’à 100 000 habitants à la fin du XIIIe siècle, ont presque toutes disparu à la fin du Moyen Age »

Sur ce sujet, on consultera les articles « Juiverie » et « Histoire des Juifs en France » de Wikipédia, et sur ce blog, l’article « « Rue des Juifs » en France« .

Plus loin, les auteurs s’en prennent aux « sommes d’histoire culturelle qui ignorent le nom de Rachi, le maître champenois dont les commentaires monumentaux sur la Bible et le Talmud constituent, dès son vivant et jusqu’à aujourd’hui, l’accès le plus indispensable à la compréhension de ces textes. Sa méthode l’a conduit à insérer dans l’hébreu de ses commentaires des traductions en langue romane des termes rares ou difficiles à une époque où la langue des lettrés chrétiens reste le latin. Rachi rassemble ainsi un thésaurus de cinq mille mots qui constitue le premier témoignage de l’ancien français. »

Sur ce sujet, on consultera sur ce blog l’article « La Torah « avec Rachi » sur Internet » et, plus généralement, les sites Sefarim et Akadem.

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