Nul ne doit maudire ses juges
Nul n’a le droit de contester la compétence d’un juge.
« On n’a que vingt-quatre heures au Palais pour maudire ses Juges« , fait dire Beaumarchais au Comte Almaviva, au début du « Barbier de Séville« . La possibilité de faire appel est toujours limitée, pour le bon fonctionnement de la justice. La parasha Shoftim, de même, interdit qu’on puisse choisir ses juges.
Deutéronome 17, 9 :
Tu viendras vers les Cohanim et les Lévites, et vers le juge (הַשֹּׁפֵט, HSFt, HaShofèt’) qu’il y aura en ces jours-là (אֲשֶׁר יִהְיֶה בַּיָּמִים הָהֵם, ASR YHYH BYMYM HHM, Achère Yihyéh BaYamim Hahém) , tu les consulteras, et ils te déclareront la sentence du jugement (הַמִּשְׁפָּט, HMSFt, HaMichpat’).
Commentaire de Rachi (sur Sefarim) :
À ce juge qui sera en ces jours-là, tu dois obéir même s’il n’atteint pas les compétences de ses prédécesseurs. Seul compte le juge qui t’est contemporain (Traité Roch hachana 25b).
Voir aussi, sur la parasha Shoftim
Le roi d’Israël