Vêtement et déguisement

La parasha Tetzavé est lue cette année la veille de Pourim. Quel rapport ?

La parasha est largement consacrée à l’habit et aux parures du Grand-Prêtre. À Pourim, fête de l’inversion et du retournement, la coutume veut qu’on se déguise. Ce rapprochement souligne l’importance mais aussi l’ambiguïté des apparences vestimentaires.

Dans son commentaire Akadem, « Quand l’habit fait le prêtre », Delphine Horvilleur observe d’ailleurs que Exode 28, 2 et 40, d’une part, Esther 1, 4 d’autre part contiennent le même mot תִּפְאֶרֶת, TFART, Tif’èrèt,, splendeur, magnificence, appliqué dans le premier cas au Grand-Prêtre en fonction, dans le second au roi ridicule qu’est l’Assuérus de la Meguila d’Esther.

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