L’Omer

La parasha Emor contient les prescriptions concernant la période de l’Omer.

Lévitique 23 :
9 L’Éternel parla à Mosché en disant :
10 Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : quand vous arriverez dans le pays que je vous donne, et que vous moissonnerez la moisson, vous apporterez un omer (עֹמֶר, ŒMR), prémice de votre moisson, au cohen.
11 Il tournoiera l’omer devant l’Éternel, à votre intention. Dès le lendemain du chabbat, le cohen le tournoiera.
12 Vous exécuterez, au jour de votre tournoiement de l’omer, un agneau sans défaut, d’un an, pour un holocauste à l’Éternel
(…)
15 Vous compterez pour vous du lendemain du chabbat, du jour où vous apporterez l’omer du tournoiement ; ils seront sept chabbat entiers.
16 Jusqu’au lendemain du septième chabbat, vous compterez cinquante jours, et vous présenterez une offrande nouvelle à l’Éternel.

Selon l’interprétation traditionnelle de ce passage, le fait même de compter est considéré comme l’objet du précepte. On commence donc, dès le soir du deuxième jour de Pessa’h, à compter rituellement les jours des sept semaines qui vont de Pessa’h à Chavouot.

Par comparaison avec Exode 16,36 (L’ômer est la dixième partie de l’épha), le mot Omer a été interprété comme désignant une mesure de capacité, une « poignée », d’orge en l’occurrence. Mais les traductions chrétiennes, et aussi Chouraqui, parlent de « gerbe », à balancer, ou à agiter.

Voir aussi :
Le lendemain du Chabbat

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