Shabbat Vayera

La parasha Vayera est consacrée à Abraham, Sarah et à leur fils Isaac. La Haftarah correspondante, selon Wikipédia, est un extrait du Deuxième Livre des Rois (Rois II ch.4 v.1 à 23 ou 37), consacré au Prophète Élisée.

La parasha contient l’Annonciation des « Chênes de Mamré », faite à Abram et Sara, ainsi que le récit de la Akéda, la « Ligature d’Isaac ». La haftarah contient le récit d’un miracle du Prophète אֱלִישָׁע, Élycha’, ALYSŒ, Élisée. L’article de Wikipédia dresse un parallèle saisissant entre la parasha et la haftarah correspondante.

« Elles relatent toutes deux le don divin de fils à des femmes (vénérables) sans enfants. Le représentant de Dieu (un ange dans la parasha, le prophète Elisée dans la haftara) rend visite à une femme sans enfant, dont le foyer accueille le visiteur avec force hospitalité (Gen. 18:1–15; 2R. 4:8–16); l’âge de l’époux éveille un doute quant à la capacité du couple à procréer (Gen. 18:12; 2R. 4:14); Le représentant de Dieu annonce qu’un enfant viendra lors d’une saison déterminée dans l’année à venir (Gen. 18:10; 2R. 4:16); la femme conçoit et porte un enfant ainsi que le représentant de Dieu l’a annoncé (Gen. 21:1–2; 2R. 4:17); la mort menace l’enfant promis (Gen. 22:1–10; 2R. 4:18–20); et le représentant de Dieu intervient pour sauver l’enfant promis (Gen. 22:11–12; 2R. 4:32–37)« .

L’article de Wikipédia rappelle aussi que
« La parashat Vayera contient la Ligature d’Isaac, et joue un rôle important dans la liturgie de Rosh Hashana: lors de la lecture publique de la Torah du premier jour de Rosh Hashana, on lit la parasha de la conception de Sarah (Talmud de Babylone, traité Meguila 31a) à laquelle on adjoint la lecture de la conception de Hannah (I Samuel 1:2:10), suite à l’exégèse de Rabbi Eliezer, qui rapporte une analogie entre le פָּקַד  »pakad » (« Dieu visita Sarah ») du verset Gen. 21:1 et le כִּי־פָקַד  »ki-fakad » (« Comme [Dieu] avait visité [Hannah] ») du verset 1Sam. 2:21, ces visites étant dans les deux cas suivies de la conception chez une femme autrement stérile; Rabbi Eliezer lie en outre ces passages au jour du Nouvel An juif par une analogie entre וַיִּזְכְּרֶה  »vayizkereha » « et [Dieu] Se souvint d’elle » (verset 1 Sam. 1:19–20) et זִכְרוֹן  »zikaron » ([jour de] souvenir de la sonnerie) — Lev.23:24 (Talmud de Babylone, traité Rosh Hashana 11a). Le second jour de Rosh Hashana, on lit la parashat HaAkeda (Gen. 22), qui se conclut par la mort d’un bélier, raison pour laquelle les cornes de bélier sont utilisées comme chofar. »

Moralités :
1. Pour devenir père, il ne suffit pas de « connaître » une femme, encore faut-il que D’ la « visite ».
2. Le père doit « reconnaître » l’enfant dont il « se souvient » avoir « connu » la mère.

Voir aussi :
Isaac et le rire.
Elisée et la Sunamite

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