Comment se dit « Pourim » en hébreu ?

Le livre d’Esther (3,7) explique que pour déterminer le jour de l’extermination des Juifs, «on tire, sous les yeux d’Aman, le « Pour », c’est-à-dire le sort (haGoral) ».

Goral, sort, pluriel Goralot, est traduit par Pour, pluriel Pourim, les sorts. D’autres tirages au sort bibliques, celui du bouc émissaire, celui de Jonas dans la tempête, utilisent Goral. Or ce mot a toute chance d’être l’origine controversée de « Graal », cette coupe mythique ayant recueilli le sang du Christ, dont la « Quête » occupe les douze « Chevaliers de la Table Ronde ». Le partage de la terre de Canaan entre les douze tribus se fait par tirage au sort, conformément à Nombres 26,55 : « c’est au sort ( « beGoral ») que se fera le partage du pays ».

« Coupe » se dit en hébreu Koss, ְet désigne, en Genèse 40, 11 et suivants, la coupe du rêve du Maître-Echanson, présentée à Pharaon et interprétée par Joseph. La coupe est une figure du destin, comme dans l’expression « boire la coupe jusqu’à la lie ».

Et Koss et Goral sont bel et bien associés dans le Psaume 16,5
יְהוָה מְנָת־חֶלְקִי וְכוֹסִי אַתָּה תּוֹמִיךְ גּוֹרָלִי
YHWH est la mesure de ma part et de ma coupe (Kossi) ; Toi (Seigneur) Tu soutiens mon sort (Gorali)

Source : Le mot « Graal » vient de l’hébreu « Goral », sort, destin.

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