Maîtres et maîtresse

Dans la prison de Pharaon, Joseph explique les rêves du « Maître-panetier » et du « Maître-échanson ».

« Maître » s’écrit Sar, en deux lettres, שַׂר, SR, Chine Rèch.

Genèse 40, 2-3 :
Pharaon fut irrité contre ses deux officiers, le maître-échanson (שַׂר הַמַּשְׁקִים, SR HMSQYM, Sar HaMochqym) et le maître-panetier (שַׂר הָאוֹפִים, SR HAWFYM, Sar HaOfym). Et il les fit mettre dans la maison du chef des gardes (שַׂר הַטַבָּחִים, SR HtBEYM, Sar HaTaba’hym), dans la prison.

Commentaire de Elie Munk, La Voix de la Thora, d’après S.R. Hirsch et autres :
« Le titre de Sar, שַׂר, SR, désigne généralement un personnage puissant, un prince ou un ministre. (…) Mais à l’égard du Roi, il n’est qu’un vulgaire esclave (…) qui dépend entièrement de la faveur du Roi (…) « . A noter que le français « ministre », qui vient de « minus », moins, implique aussi la subordination par rapport au Souverain.

Or Maître a un féminin, « Maîtresse ». Le féminin de שַׂר, SR, c’est שָׂרָה, SRH, Sarah. Du coup la traduction du nom de Sarah, שָׂרָה, SRH n’est plus « Princesse », mais « Maîtresse » … comme on dit « maîtresse de maison », ou une « maîtresse-femme »…

Voir aussi :
Changer de nom
Le nom « Israël »

Une réponse à “Maîtres et maîtresse”

  1. mllevy dit:

    En hébreu dans le Texte.
    Sommaire

    Voir aussi :
    Translittération

    Le Précepteur. Comment Moïse entreprit la Bible (Bookelis)

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