De l’oubli

Le dernier verset de Genèse 40 et de la parasha VaYeshev est :

Genèse 40, 23… :
וְלֹא־זָכַר שַׂר־הַמַּשְׁקִים אֶת־יוֹסֵף וַיִּשְׁכָּחֵהוּ׃
WLA-ÇKR SR-HMSQYM AT-YWXF WYSKEHW
VeLo-Zakhar Sar-HaMashqim Ète-Yossef VaYoshka’héhou
Le chef des échansons ne se souvient pas de Joseph. Il l’oublie.

El le verset suivant, Genèse 41,1 commence par :
וַיְהִי מִקֵּץ שְׁנָתַיִם יָמִים
WYHY MQZ SNTYM YMYM
VaYehy MiQets Chenatayim Yamym
Ce fut à la fin de deux années

La capacité d’oubli est une composante essentielle de l’intelligence humaine. En l’espèce, que Pharaon célèbre le jour de sa naissance,
– suggère que la prison où est enfermé Joseph est une métaphore de l’utérus où est enfermé le fœtus,
– et rappelle que chaque enfant oublie non seulement le jour de sa naissance, mais aussi les « deux années » qui le rattachent à sa mère, celle de la grossesse, et celle de l’allaitement.

Pourtant, aujourd’hui, en France, nous connaissons et publions notre date de naissance, et ce grâce à l’état civil. Quand donc l’état civil a-t-il été institué ? Et comment est-ce organisé dans les autres pays ?

Voir aussi :
L’invention de l’état civil
Pour un état civil mondial

Une réponse à “De l’oubli”

  1. mllevy dit:

    En hébreu dans le Texte.
    Sommaire

    Voir aussi :
    Translittération

    Le Précepteur. Comment Moïse entreprit la Bible (Bookelis)

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