Les fils de Sadoq

Alors que la parasha Emor est largement consacrée aux rituels devant être observés par les Cohanim, la Haftarah correspondante, tirée d’Ezéchiel 44 (15-31) parle de rituels encore plus rigoureux, réservés à une lignée particulière de Cohanim, les « fils de Sadoq ».

Ezéchiel 40, 46
Et la chambre dont la face est au septentrion est pour les sacrificateurs qui ont la garde de l’autel. Ce sont les fils de Sadoq, qui, parmi les fils de Lévi, s’approchent de l’Eternel pour le servir.

Ezéchiel 44, 15
Mais les Cohanim, les Lévites, fils de Sadoq (וְהַכֹּהֲנִים הַלְוִיִּם בְּנֵי צָדוֹק, WHKHNYM HLWYM BN ZDWQ VehaKohanim HaLéviim Ben Tsadoq), qui ont gardé le service de mon sanctuaire quand les enfants d’Israël s’égaraient loin de moi, ceux-là s’approcheront de moi pour me servir, et se tiendront devant moi pour m’offrir la graisse et le sang, dit le Seigneur YHWH.

Sadoq apparaît en 2Samuel 15, 24-36 quand avec Aviatar, (אֶבְיָתָר , ABYTR) il participe à la montée de l’Arche sainte à Jérusalem. Plus tard, dans la querelle de succession du roi David, il soutient Salomon, tandis qu’Aviatar soutient son rival Adonias. Il reste alors seul Grand-Prêtre.

Les deux versets d’Ezéchiel cités utilisent le verbe Chomer, « garder ». Il est possible que la lignée de Sadoq soit liée aux Samaritains. Une autre thèse, non contradictoire, est que le nom des Sadducéens dérive de בני צדוק, bnei Tsadok, fils de Sadoq. Ces questions sont disputées.

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La science du judaïsme, par Yeshaya Dalsace.

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