De l’importance du Vav

« Vé-élé ha-Mishpatim… » Le « Vav » par lequel commence la Parasha Mishpatim implique que le droit positif est d’origine transcendante.

Exode 21, 1 :
וְאֵלֶּה הַמִּשְׁפָּטִים אֲשֶׁר תָּשִׂים לִפְנֵיהֶם׃
WALH HMSFtYM ASR TSYM LFNYHM
Vééléh haMichpatim Achère Tissim Lifnéyhem
Et-voici les lois que tu placeras devant eux

Commentaire de Rachi :
Partout où il est écrit : אֵלֶּה; élè (« voici »), le texte implique une rupture avec ce qui précède. Et lorsqu’il est écrit : וְאֵלֶּה, weélè (« et voici »), il implique un ajout à ce qui précède. De même que ce qui précède a été proclamé au Sinaï, de même « celles-ci » ont-elles été proclamées au Sinaï. Et pourquoi les lois civiles font-elles immédiatement suite à celles relatives à l’autel ? Pour te dire que tu devras installer le Sanhèdrin près du sanctuaire (Chemoth raba).

Voir à ce sujet : Droit d’Israël et droit israélien

Sur la parasha Mishpatim, voir:
La libération de l’esclave
Car étrangers vous étiez…

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