À l’approche de la mort

La parasha Devarim, la première du Deutéronome (Devarim), contient les remontrances que Moïse adresse aux enfants d’Israël, avant leur entrée en Terre Promise.

Le verset 3 précise : « Ce fut dans la quarantième année, le premier jour du onzième mois, que Moïse parla aux enfants d’Israël »

Pourquoi cette précision ? Rachi répond :
« Cela nous apprend qu’il ne leur a adressé des remontrances qu’à l’approche de sa mort. Et de qui l’a-t-il appris ? De Jacob, qui n’a adressé des remontrances à ses fils qu’à l’approche de sa mort. Il a dit : « Ruben, mon fils ! Je vais te dire pourquoi je ne t’ai pas adressé de remontrances pendant toutes ces années : C’est pour que tu ne me quittes pas pour aller t’attacher à mon frère Esaü. »

Il existe plusieurs raisons de n’adresser des reproches aux gens qu’à l’approche de sa mort :
pour n’avoir pas, après avoir blâmé, à devoir blâmer encore ;
et pour que celui que l’on a blâmé, rencontrant [l’auteur du blâme], n’ait pas honte, (…)

Il en a été de même pour Josué qui n’a adressé des remontrances à Israël qu’à l’approche de sa mort (Josué 24), de même pour Samuel (I Samuel 12, 3), de même pour David en ce qui concerne son fils Salomon (I Rois 2, 1 à 9) ».

Voir aussi :
Lectures de « Devarim »
Montées de « Devarim »

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