La tour du Bla-Bla
jeudi 28 décembre 2017Les neuf versets du récit de la Tour de Babel (Genèse 11, 1-9) sont pleins d’assonances, que les traductions ignorent ou peinent à rendre.
Les neuf versets du récit de la Tour de Babel (Genèse 11, 1-9) sont pleins d’assonances, que les traductions ignorent ou peinent à rendre.
Pour chaque nouveau-né, recevoir du Créateur non seulement la vie mais aussi tout un patrimoine génétique, c’est une « grâce » ; cela lui est offert « gracieusement », « gratuitement ».
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Plus au sud, au-delà des collines et des vallées, Lire la suite »
Les deux lettres Noun et ‘Het, dans cet ordre, forment le nom de Noé, Noa’h ; et dans l’ordre inverse, ‘Het Noun, celui de la grâce, ‘Hen.
À la naissance de Noé, NE, Noa’h, la Torah justifie son nom par une proximité avec le verbe NEM, Ni’hem, regretter, mais aussi consoler.
L’importance que la Torah attache aux mystères de la procréation et de la filiation explique la fascination qu’exerce le texte biblique, car chacun y trouve de quoi alimenter ses propres questions existentielles. Mais de là aussi vient la difficulté qu’il y a à l’expliquer aux enfants : leur parle-t-on de ces choses ?
En Genèse 4,2, Ève enfante de nouveau. Plutôt, comme dit Chouraqui, “elle ajoute à enfanter” son frère Abel.
Les deux mots, ADM, Adame, Homme (espèce) et AYS, Ich, homme (individu), figurent dans Genèse 4, 1 :
< < Je déclare avec Aragon: "La femme est l'avenir de l'homme" >> (Jean Ferrat)
Adam ne nomme “sa femme” (ASTW, Ichto) Ève, qu’au verset 20 du chapitre 3 de la Genèse.